Nous ne devons pas nous monter la tête - Oswald Chambers
Toutefois, ne vous réjouissez pas de ce que les mauvais esprits vous sont soumis. (Luc 10:2
Pour les chrétiens, les convoitises du monde et les péchés grossiers ne sont plus un piège. Mais le danger qui les guette, c'est de se monter la tête, de rechercher le succès dans ce qu'ils entreprennent, de vouloir suivre la mode religieuse de leur milieu et de leur époque. Ne recherchez aucune autre approbation que celle de Dieu. "Par conséquent, pour aller à Lui, sortons du camp en portant Son opprobre." Jésus ordonne à ses disciples de ne pas se réjouir, de ne pas se monter la tête, à propos des résultats de leur travail. Et nous, nous ne faisons guère autre chose. Nous dressons un bilan commercial : tant d'âmes sauvées et sanctifiées, tout va pour le mieux. Notre travail n'est qu'un appoint au grand travail de la grâce de Dieu. Nous n'avons pas à sauver les âmes, mais seulement à les mettre sur le chemin du salut, jusqu'à ce qu'elles s'abandonnent entièrement à Dieu. Une seule vie entièrement consacrée à Dieu a beaucoup plus de prix à ses yeux qu'une centaine de vies simplement réveillées par son Esprit. Serviteurs de Dieu, nous devons faire naître des serviteurs de Dieu. Dieu nous marquera son approbation en nous accordant cette grâce. Nous devons amener les autres à la même hauteur où Dieu nous a fait parvenir nous-mêmes.
Si le ministre de Dieu ne possède pas une vie cachée avec le Christ en Dieu, il tourne au dictateur et devient insupportable. Combien d'entre nous sont en fait des dictateurs, à l'égard des individus comme dans les assemblées. Il disait toujours : "Si quelqu'un veut être mon disciple..." Il respectait la liberté de ceux qu'il appelait.
Ne fais pas une idole de ton travail pour Dieu - Oswald Chambers
Nous sommes ouvriers avec Dieu. (1 Corinthiens 3:9)
Méfie-toi de tout travail pour Dieu qui te détourne de concentrer sur Lui ta pensée. Il y a beaucoup de chrétiens qui font de leur travail leur idole. Le travailleur ne doit s'inquiéter que de sa communion permanente avec Dieu, et tout le reste, toute son activité, toute sa pensée, il doit ne s'en faire aucun souci, comme un enfant respectueux et docile du Père céleste. Sans cela, il risque fort de se laisser déborder et même écraser par son travail. Il ne peut plus jouir de la vie. Il est trop accablé pour que la bénédiction de Dieu puisse se poser sur lui. Mais d'autre part, si l'on sait concentrer toute son âme en Dieu, Dieu dirige pour nous tout le reste, harmonieusement.
Vous ne sentez plus peser sur vous la responsabilité de votre travail. Vous ne vous sentez plus responsable que d'une chose : le maintien intégral de votre communion intime et de votre collaboration avec Dieu. La sanctification produit en nous une liberté totale, celle de l'enfant. Mais rappelez-vous que cette liberté vous est accordée uniquement pour que vous puissiez vous consacrer sans relâche à votre divin Collaborateur.
Ce n'est pas à nous de décider où nous voulons aller, ni de savoir à quoi nous pouvons être utiles. C'est Dieu qui arrange tout pour nous. Partout où il nous place, notre rôle est de Lui être entièrement dévoué dans ce travail particulier. "Tout ce que ta main peut faire selon ta force, fais-le."
La lumière qui dure et celle qui s'éteint - Oswald Chambers
Le Seigneur est l'Esprit...; quant à nous tous, nous reflétons, sur notre visage découvert, la gloire du Seigneur. (2 Corinthiens 3:18)
Un serviteur de Dieu doit être assez indépendant des autres hommes pour ne plus même se rendre compte qu'il est seul. Au début de la vie chrétienne, nous avons des désillusions, des découragements. Ceux qui nous semblaient être des lumières s'éteignent peu à peu, ceux qui nous soutenaient s'en vont.
Il faut que nous en prenions tellement l'habitude que nous ne nous apercevions même plus que nous sommes seuls. "Tous m'ont abandonné... mais le Seigneur m'a soutenu" (II Timothée 4:16-17). Notre foi doit se fonder non pas sur la lumière qui s'éteint, mais sur celle qui dure. Quand un grand chrétien disparaît, nous sommes affligés, jusqu'à ce que nous ayons compris qu'il doit en être ainsi. Pour nous, nous avons simplement à refléter, sur notre visage découvert, la gloire du Seigneur.
Il ne faut pas qu'aucun obstacle vous empêche de regarder Dieu en face, et fixement, pour orienter votre conduite et votre pensée. Chaque fois que vous prêchez l'Evangile, regardez Dieu en face pour savoir ce que vous devez dire, et la gloire du Seigneur vous illuminera jusqu'au bout. Le serviteur de Dieu doit être comme Moïse. "Moïse ne savait pas que la peau de son visage était devenue rayonnante pendant qu'il s'entretenait avec l'Eternel."
Dieu ne nous demande pas d'étaler nos doutes à tous les regards, ni de raconter les intimes extases de notre vie cachée avec Lui. Le secret du bon serviteur, c'est qu'il reflète toujours en lui-même la gloire de son Maître.
Ne blessez donc pas le coeur de Jésus ! - Oswald Chambers
Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! (Jean 14:9)
Que de fois le Seigneur doit être stupéfait de voir combien nous avons l'esprit compliqué ! Ce sont nos préjugés qui nous rendent stupides. Quand nous restons dans la simplicité, nous y voyons clair. Philippe s'imaginait qu'il allait assister à quelque manifestation prodigieuse, mais quant à Jésus, ce n'était que son Maître, il le connaissait trop bien. Nous cherchons Dieu dans quelque bouleversement catastrophique qui, pensons-nous, va venir, et en réalité Il est là, présent devant nous.
Nous sommes prêts sans doute à obéir à Jésus, mais nous le blessons par nos questions inintelligentes : "Seigneur, montre-nous le Père !" Il nous répond du tac au tac : "Il est là, devant vous, ou bien nulle part." Nous voulons que Dieu se manifeste à ses enfants. Mais Dieu ne se manifeste que dans ses enfants. Les gens du dehors s'en rendent compte, mais l'enfant de Dieu ne s'en aperçoit pas. Nous voudrions saisir Dieu dans notre intelligence. Mais nous ne pouvons pas plus Le saisir que nous ne pouvons saisir notre propre pensée. En exigeant de Dieu des manifestations extraordinaires, nous blessons le Seigneur. Nos questions n'ont rien de la simplicité de l'enfant.
"Que votre coeur ne se trouble point !" Si mon coeur se trouble, je blesse mon Sauveur. Si j'ai confiance en Jésus, ma vie est-elle conforme à cette confiance ? Est-ce que je me laisse aller à de tristes inquiétudes ? Il faut que je m'habitue à prendre tout comme venant de Dieu. Dieu ne viendra pas tout à l'heure, Dieu est là maintenant. Quand vous le sentirez, vous serez affranchis de toute inquiétude.
Ne blessez donc pas le coeur de Jésus ! - Oswald Chambers
Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! (Jean 14:9)
Que de fois le Seigneur doit être stupéfait de voir combien nous avons l'esprit compliqué ! Ce sont nos préjugés qui nous rendent stupides. Quand nous restons dans la simplicité, nous y voyons clair. Philippe s'imaginait qu'il allait assister à quelque manifestation prodigieuse, mais quant à Jésus, ce n'était que son Maître, il le connaissait trop bien. Nous cherchons Dieu dans quelque bouleversement catastrophique qui, pensons-nous, va venir, et en réalité Il est là, présent devant nous.
Nous sommes prêts sans doute à obéir à Jésus, mais nous le blessons par nos questions inintelligentes : "Seigneur, montre-nous le Père !" Il nous répond du tac au tac : "Il est là, devant vous, ou bien nulle part." Nous voulons que Dieu se manifeste à ses enfants. Mais Dieu ne se manifeste que dans ses enfants. Les gens du dehors s'en rendent compte, mais l'enfant de Dieu ne s'en aperçoit pas. Nous voudrions saisir Dieu dans notre intelligence. Mais nous ne pouvons pas plus Le saisir que nous ne pouvons saisir notre propre pensée. En exigeant de Dieu des manifestations extraordinaires, nous blessons le Seigneur. Nos questions n'ont rien de la simplicité de l'enfant.
"Que votre coeur ne se trouble point !" Si mon coeur se trouble, je blesse mon Sauveur. Si j'ai confiance en Jésus, ma vie est-elle conforme à cette confiance ? Est-ce que je me laisse aller à de tristes inquiétudes ? Il faut que je m'habitue à prendre tout comme venant de Dieu. Dieu ne viendra pas tout à l'heure, Dieu est là maintenant. Quand vous le sentirez, vous serez affranchis de toute inquiétude.
Emmanuel Mbula Katindi
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NELSON DIRBONG FREEMAN
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Edoh Emmanuel akakpo
Thanks"
✍?
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