Dieu se souvient, souvenez-vous - Oswald Chambers
Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune. (Jérémie 2:2)
Est-ce que j'ai pour Dieu le même amour qu'autrefois, ou bien est-ce que je me contente de son amour pour moi ? Est-ce que je suis sans cesse préoccupé de ce qui peut réjouir le cœur de Dieu, ou bien est-ce que je gémis sur moi-même et sur les pénibles circonstances où je me trouve ? Il n'y a aucune joie dans l'âme qui a oublié ce dont Dieu se réjouit. Quel honneur pour moi de penser que Jésus-Christ peut avoir besoin de moi ! "Donne-moi à boire." Quel amour lui ai-je témoigné durant la semaine dernière ? Ai-je manifesté par ma vie un vif souci pour sa réputation ?
Dieu dit à Jérusalem : "Tu n'as plus d'affection pour moi maintenant, mais je me souviens du temps où tu en avais. Je me souviens de ton amour lorsque tu étais fiancée." Mon enthousiasme pour Jésus-Christ est-il resté le même ? Ai-je gardé intacts mon amour et mon dévouement pour lui, ou bien me suis-je repris, et ma prudence a-t-elle diminué mon amour ? Suis-je assez attaché à lui pour accepter d'aller avec lui n'importe où, ou bien préoccupé de ce qui m'est dû, et en train de calculer jusqu'à quel point je dois renoncer à mes aises ?
Si, me remémorant ce que Dieu voit dans mon passé, je m'aperçois que Dieu n'est plus pour moi ce qu'il était alors, puisse cette découverte me couvrir de honte et d'humiliation, car de cette honte naîtra la tristesse selon Dieu et la vraie métamorphose de la pensée.
Etes-vous dispos, prêt à tout ? - Oswald Chambers
Quelqu'un qui n'est pas né d'en-haut ne peut pas voir le Royaume de Dieu. (Jean 3:3)
Il nous arrive d'être tout prêts pour une réunion de prière, mais peu disposés à cirer des souliers.
Etre né de l'Esprit, c'est l'effet d'une action directe de Dieu, mystérieuse comme le vent qui souffle, prodigieuse comme Dieu lui-même, cachée au plus profond de notre vie individuelle. Etre né d'en-haut, c'est une nouveauté perpétuelle, un perpétuel commencement jusque dans l'éternité; une pensée jeune, un langage clair, une vie alerte, la perpétuelle surprise de la vie en Dieu. La moindre sécheresse, le plus léger dépit, c'est le signe que nous ne sommes plus en communion directe avec Dieu : "Ah ! disons-nous, si je ne fais pas cela maintenant, cela ne se fera jamais." Etre frais et dispos, ce n'est pas le fruit de l'obéissance, c'est le fruit du Saint-Esprit. L'obéissance nous maintient simplement dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière.
Veillez sur votre communion avec Dieu. Jésus, pour tous ses disciples, demande à Dieu la même communion qui existe entre son Père et Lui. Gardez votre vie ouverte à Jésus-Christ, ne vous contentez jamais d'une apparence. Est-ce que vous puisez votre vie à une autre source que Dieu lui-même ? Dans ce cas, s'il vous arrive de perdre le contact avec Dieu, vous ne pourrez jamais vous en rendre compte.
Etre né de l'Esprit, cela nous procure une jeunesse perpétuelle, qui nous rend toujours absolument dispos.
Vision et ténèbres - Oswald Chambers
Une terreur sombre et profonde tomba sur lui. (Genèse 15:12)
Chaque fois que Dieu accorde une vision à un croyant, Dieu le met pour ainsi dire à l'ombre de Sa main, où il n'a qu'à se taire et à écouter Dieu. Il y a une obscurité qui résulte de l'excès de lumière : c'est le moment d'écouter en silence. Quand Dieu, après une vision lumineuse, nous plonge dans les ténèbres, nous n'avons qu'une chose à faire, c'est d'attendre. Dieu réalisera ce qu'il vous a fait voir, si vous savez attendre. Mais n'intervenez jamais à la place de Dieu pour accomplir sa promesse. Abraham dut traverser treize ans de silence, pendant lesquels toute sa confiance en lui-même fut détruite. Il comprit qu'il ne pouvait plus s'en tenir aux conseils du bon sens (voyez le chap. 16). Ces années de silence étaient une période d'éducation, non de réprobation. N'essayez pas de susciter en vous artificiellement la joie et la confiance. Fiez-vous à Dieu et laissez Dieu agir. (Isaïe 50, 10. & 11.)
Ma confiance repose-t-elle en moi-même, en tel ou tel enfant de Dieu, tel livre, telle prière, telle extase ? Ou bien ma confiance est-elle toute en Dieu lui-même, et non dans ses bienfaits ? "Je suis le Dieu Tout-Puissant, El Chaddaï, le Père et la Mère de tous." Le but unique de toute l'éducation que Dieu nous dispense, c'est de nous apprendre à saisir la réalité de Dieu. Dès que Dieu devient pour nous réel, tous les autres deviennent des ombres. Quoi que puissent dire, quoi que puissent faire les autres croyants, rien ne peut troubler celui qui se fonde sur Dieu.
C'est le Seigneur ! - Oswald Chambers
Thomas lui répondit en s'écriant : "Mon Seigneur et mon Dieu." (Jean 20:28)
"Donne-moi à boire." Combien d'entre nous réclament avidement que Jésus-Christ les désaltère, alors que nous devrions, nous, rechercher ce dont il a besoin. Nous devrions épuiser pour lui tous nos biens, toutes nos facultés, toutes nos forces, et non pas l'épuiser, Lui, pour satisfaire à nos désirs.
"Vous serez mes témoins." Cela suppose une vie de dévouement complet à notre Seigneur bien-aimé, de dévouement authentique, sans la moindre réserve, sans la moindre fraude, sans la moindre faiblesse : une vie consacrée à le satisfaire en toute chose, partout où il jugera bon de nous placer.
Méfiez-vous de tout ce qui peut revêtir le masque et usurper la place de votre loyal dévouement à Jésus-Christ. Le pire des usurpateurs, c'est le service déloyal. Il est plus aisé de servir Dieu que de se laisser vider par Lui jusqu'à la lie. Le but que Dieu veut atteindre, c'est la révélation de Lui-même en nous, et non pas la consigne de faire quoi que ce soit pour Lui. Dieu ne nous envoie pas combattre pour Lui, il veut seulement pouvoir nous utiliser comme il l'entend dans les combats qu'il livre lui-même.
Faisons bien attention de n'être pas plus attachés à notre activité chrétienne qu'à Jésus-Christ.
L'appel de Dieu traduit la nature de Dieu - Oswald Chambers
J'entendis la voix du Seigneur disant : "Qui enverrai-je ?" (Isaïe 6:8)
Quand nous parlons de l'appel de Dieu, nous oublions trop souvent ce qui est le plus essentiel, la nature même du Dieu qui nous appelle. Il y a bien des appels : celui de la mer, celui des sommets, celui des glaces polaires; ils ne sont entendus que par ceux qui sont faits pour les entendre. Car pour entendre un tel appel, il faut quelque chose en nous qui s'y rapporte. L'appel de Dieu exprime la nature divine, et non la nôtre. Il y a certains accents de l'appel de Dieu qu'Il nous destine et que nous sommes seuls à percevoir. C'est Dieu même qui s'adresse à nous et à nous seuls sur tel point particulier. Il faut que nous puissions être en communion directe avec Lui.
L'appel de Dieu n'est pas du tout l'écho de ma nature propre; mon tempérament, mes tendances personnelles n'ont rien à y voir. Tant que je suis préoccupé de ma nature propre et de mes aptitudes spéciales, je suis incapable d'entendre l'appel de Dieu. Pour en être capable, il faut que je traverse, comme Isaïe, une crise qui me transforme et accorde mon âme au diapason de Dieu. La plupart d'entre nous n'ont d'oreille que pour eux mêmes et n'en ont point pour Dieu.
Emmanuel Mbula Katindi
Delete Comment
Are you sure that you want to delete this comment ?
NELSON DIRBONG FREEMAN
Delete Comment
Are you sure that you want to delete this comment ?
Edoh Emmanuel akakpo
Thanks"
✍?
Delete Comment
Are you sure that you want to delete this comment ?