Instruments de la grâce divine - Oswald Chambers
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair... (Colossiens 1:24)
Le serviteur de Dieu est appelé au rôle de sacrificateur, intermédiaire entre Dieu et les hommes. Il doit être en communion intime avec Christ et si pénétré de la réalité de la Rédemption, que Dieu peut continuellement, par son intermédiaire, apporter aux autres Sa Vie créatrice. Ce n'est pas la puissance d'un homme se superposant à la puissance d'un autre homme, mais la présence réelle de Christ se manifestant à travers la vie de son serviteur. Quand nous exposons, d'après le Nouveau Testament, la vie et la mort de notre Seigneur, nos paroles-mêmes deviennent un moyen de grâce. Dieu s'en sert pour créer en ceux qui écoutent une vie nouvelle grâce à la Rédemption qu'Il a accomplie.
Si nous exposons seulement les effets de la Rédemption dans la vie humaine, au lieu de parler de ce qui nous est révélé dans la Bible sur Jésus, ceux qui écoutent ne seront pas amenés à la naissance d'en-haut, mais seulement à un raffinement de leur culture spirituelle. L'Esprit de Dieu ne pourra pas confirmer notre parole - car une telle prédication est d'un autre domaine que le sien. Notre communion avec Dieu doit être assez profonde afin que, lorsque nous proclamons ses vérités, il fasse dans les coeurs ce que Lui seul peut accomplir.
Quand nous disons de quelqu'un : "Quelle personnalité extraordinaire ! Quel homme fascinant ! Comme il est profond !", l'Évangile de Dieu ne peut se manifester au travers de ces éloges. C'est impossible. Car si un homme attire les coeurs par ses qualités personnelles, on est conquis par lui, et non par Dieu; mais si au contraire il est identifié à son Seigneur, alors on est conquis par le Seigneur lui-même. L'homme ne doit jamais être glorifié. C'est Jésus seul que nous avons à glorifier devant les hommes.
La puissance incomparable - Oswald Chambers
L'Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu'il nous convient de demander dans nos prières. Mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. (Romains 8:26)
Nous sommes conscients que c'est le Saint-Esprit qui nous incite à prier, mais nous ne nous rendons pas toujours compte que le Saint-Esprit lui-même prie en nous, exprimant ce que nous ne savons exprimer. Lorsque nous sommes nés d'en-haut, nés de Dieu, et habités par l'Esprit, il formule à notre place l'inexprimable.
Le Saint-Esprit intercède en nous en faveur des enfants de Dieu, en accord avec sa volonté. Dieu sonde notre coeur, non pour y lire nos prières conscientes, mais pour y trouver la prière de l'Esprit Saint.
L'Esprit de Dieu se sert de l'esprit du croyant comme d'un sanctuaire dans lequel il offre à Dieu son intercession "Votre corps est le Temple du Saint-Esprit". Quand Jésus purifia le Temple, "il ne laissa personne transporter un objet quelconque à travers le parvis" (Marc 11:16). L'Esprit de Dieu ne vous permet pas de vous servir de votre corps à votre convenance. Jésus a chassé sans pitié tous ceux qui vendaient et achetaient dans le Temple, en disant: "Il est écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs."
Nous sommes-nous rendus compte que notre corps est le Temple du Saint-Esprit ? Si oui, nous devons veiller à le garder pur et sans tache, pour Lui. Nous devons nous souvenir que notre pensée consciente, bien qu'elle ne soit qu'une toute petite partie de nous-mêmes, doit être un sanctuaire pour le Saint-Esprit. Il veillera lui-même sur notre subconscient, mais c'est à nous de veiller sur tout ce qui est conscient en nous, nous en sommes responsables.
Dieu nous dirige - Oswald Chambers
Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. (Romains 8:28)
Les circonstances de la vie d'un chrétien sont réglées par Dieu lui-même. Rien n'y arrive par hasard. Dans sa sagesse, Dieu vous met dans des situations dont vous ne saisissez pas le sens. Il vous conduit dans des lieux choisis à l'avance, vous fait rencontrer certaines personnes, et vous place dans des conditions telles que l'intercession, suscitée en vous par le Saint-Esprit, soit orientée dans tel ou tel sens.
Ne cherchez jamais à guider les événements, à vous dire : "Je vais diriger et prévoir; éviter ceci et me méfier de cela." Votre vie étant dans la main de Dieu, ne pensez donc pas que les circonstances que vous traversez sont étranges. Votre rôle dans la prière d'intercession, ce n'est pas de souffrir l'agonie de l'intercession, mais de profiter des circonstances ordinaires où Dieu vous place, des gens simples parmi lesquels vous vous trouvez, pour les apporter devant le trône de Dieu, et donner au Saint-Esprit l'occasion de prier pour eux par votre entremise. C'est de cette manière que Dieu, par le moyen de ses enfants, atteint le monde entier.
Suis-je un obstacle à l'oeuvre du Saint-Esprit en restant dans le vague, ou peut-être en me substituant à lui ? Dans l'intercession, il faut que l'homme fasse sa part; et sa part, ce sont les circonstances dans lesquelles il se trouve, et les gens avec lesquels il est en contact. Ma pensée doit être comme le sanctuaire du Saint-Esprit, afin qu'à mesure que je nomme ceux pour qui je prie, le Saint-Esprit intercède pour eux.
Vos prières d'intercession ne peuvent être les miennes, et les miennes ne peuvent être les vôtres. Mais en chacun de nous, le Saint-Esprit prie pour telle ou telle personne qui a besoin de cette intercession.
Un programme de foi - Oswald Chambers
Crois-tu cela ? (Jean 11:26)
Marthe croyait que Jésus avait une grande puissance; elle croyait que, s'il avait été là, il aurait guéri son frère. Elle croyait aussi que Jésus avait un rapport assez intime avec Dieu, pour que, quoi qu'il demande, Dieu l'exauce. Mais cependant il lui fallait arriver à connaître Jésus d'une manière plus personnelle. La foi de Marthe ne trouvait son accomplissement que dans un avenir lointain; Jésus l'amène graduellement à une foi vraiment personnelle qui se concrétise et s'exprime : "Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ..."
Retrouvez-vous ce même cheminement dans votre vie ? Le Seigneur vous apprend-il à vivre dans son intimité ? Laissez-le vous poser la même question : "Crois-tu cela ?". Quels sont les doutes qui vous tourmentent ? Les circonstances où vous vous trouvez, mettent-elles votre foi à l'épreuve ? Pour que votre foi devienne vraiment personnelle, il faut que votre personne soit en jeu, que vous reconnaissiez votre détresse personnelle.
Croire, c'est s'abandonner. La foi abstraite est déjà une sorte de confiance, mais pas un véritable abandon. La foi personnelle précise cette confiance, et la restreint à un seul objet. La foi concrète consiste à s'abandonner à Jésus-Christ, et à ne vouloir que lui pour Seigneur.
En présence de Jésus-Christ qui me dit : "Crois-tu cela ?", je découvre que la foi en Jésus est aussi naturelle que la respiration, et je suis stupéfait de ne pas m'en être aperçu plus tôt.
Participants de ses souffrances - Oswald Chambers
Réjouissez-vous... de la part que vous avez aux souffrance de Christ... (1 Pierre 4:13)
Si Dieu veut vous employer à son service, il vous fera passer par une multitude d'expériences qui ne vous paraîtront pas nécessaires. Elles ont pour but de vous rendre utile et capable de comprendre mieux le coeur des autres. Ainsi, vous ne serez jamais surpris par les circonstances. "Je ne sais pas comment m'y prendre avec cette personne", dites-vous. Et pourquoi ? Dieu vous avait donné amplement l'occasion de vous instruire auprès de lui, au sujet de ce qui vous préoccupe maintenant, et aujourd'hui vous vous cognez contre un mur, parce que vous avez méprisé ces enseignements.
Les souffrances de Christ ne sont pas comme celles de l'homme ordinaire. Il a souffert "selon la volonté de Dieu", et non en voyant les choses comme nous les voyons. C'est seulement quand nous sommes unis à Jésus-Christ que nous pouvons comprendre le but que Dieu poursuit en agissant ainsi avec nous. Un chrétien doit arriver à comprendre le dessein de Dieu. L'histoire de l'Église Chrétienne nous apprend que la tendance générale a toujours été d'éviter d'avoir part aux souffrances de Christ. Les hommes ont cherché à réaliser le plan de Dieu en suivant un autre chemin, qu'ils ont tracé eux-mêmes. Mais le chemin de Dieu, c'est le chemin monotone et long de la souffrance.
Est-ce que nous avons part aux souffrances de Christ ? Est-ce que nous sommes prêts à ce que Dieu anéantisse nos ambitions personnelles, à ce que Dieu détruise, pour les transfigurer, nos résolutions personnelles ? Cela ne veut pas dire que nous sachions exactement où Dieu nous mène; car nous en éprouverions de l'orgueil. Sur le moment, nous ne voyons pas bien le but que Dieu poursuit, nous marchons plus ou moins en aveugles, sans comprendre, puis, un beau jour, la lumière se fait, et nous pouvons dire : "Vraiment, à mon insu, Dieu m'avait préparé pour ma tâche présente !"
Emmanuel Mbula Katindi
Delete Comment
Are you sure that you want to delete this comment ?
NELSON DIRBONG FREEMAN
Delete Comment
Are you sure that you want to delete this comment ?
Edoh Emmanuel akakpo
Thanks"
✍?
Delete Comment
Are you sure that you want to delete this comment ?